Se libérer de l’angoisse. J’ai réussi … Pourquoi pas toi ?

Témoignage d’une sophro

Enfance, angoisse et solitude 

Mon 1er souvenir d’angoisse remonte à l’enfance. Je devais avoir 6 ans. Mes nuits étaient traversées par elles, nourries le jour dans la cours de récré par mon namoureux et ses histoires d’homme qui volaient des enfants la nuit et les torturait.

Depuis, elle ne m’a plus quittée. Je me suis donc habituée à sa présence … si bien habituée que je ne me souviens que des épisodes les plus douloureux.  

Autour de mes 8-9 ans, au cœur d’un climat familial bousculé, j’ai commencé à absorber les angoisses de ceux qui m’entouraient. Entre 10 et 13 ans, j’étais terrassée par l’angoisse du dimanche soir, à l’idée de reprendre l’école, bien que je n’y ai jamais rencontré de difficultés ni dans mes résultats, ni dans mes relations. Puis il y a eu les pleurs au réveil le matin, sans que je sache pourquoi.

Jusqu’à l’adolescence, j’ai survécu comme j’ai pu à ces assauts … d’autant que je ne connaissais ni mon ennemi (je ne lui avais pas donné de nom) ni la raison de sa présence. Je n’ai jamais parlé de lui à personne et seules ma résistance et résilience personnelles, m’ont préservées de la dépression et évité de sombrer.

Adolescence, angoisse et silence

A l’adolescence, j’ai commencé à chercher et à comprendre ce qui se passait, poussée notamment par une spasmophilie qui ne me laissait pas de répit. Je me suis plongée dans des lectures, à l’origine de ma passion pour le développement personnel et les méthodes alternatives … que j’ai complétées dès le début de l’âge adulte par un travail sur moi, accompagnée par différents thérapeutes.

Pourtant, je n’ai réellement démasqué l’angoisse que 20 ans plus tard, soit il y a 15 ans, à l’occasion d’un burnout.

Pendant toutes mes années de thérapie, aussi curieux que cela puisse paraître avec le recul, je n’ai jamais parlé de mes angoisses. Sans doute parce que le seul message que je recevais de mon entourage, y compris médical, était qu’il n’y avait pas d’autres solutions que la médication. Ce qui était en contradiction avec ce que je pressentais et lisais. Alors, j’ai continué à absorber les angoisses des autres, et à puiser dans mes réserves, heureusement importantes.

Âge adulte, angoisse, burnout et libération

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et les réserves que l’on n’a pas appris à reconstituer aussi. Le burnout s’est chargé de mon apprentissage sur ce point, me laissant clouée des jours entiers sur mon canapé, brassées par des vagues d’angoisses qui arrivaient comme les grandes marées, et me coupaient le souffle.

Fidèle à mon intuition, j’ai fait le choix durant cette période également de ne pas prendre de traitement chimique. Je n’ai absolument rien contre eux. Ils sont parfois nécessaires, et complémentaires même à d’autres approches. Mais en ce qui me concerne, je sentais que j’avais encore suffisamment de forces pour découvrir ce qui se passait en moi sans artifice, ni édulcorant, et qu’il était important que je le fasse.

C’est là que je l’ai vue à l’œuvre, sentie monter, m’envahir, me terrasser … et puis repartir sur la pointe des pieds. Oui, elle repartait, toute seule puisque j’étais trop affaiblie pour mettre en œuvre une quelconque stratégie. Elle revenait certes, mais j’avais désormais l’assurance qu’elle repartirait. Ce fut ma 1ère victoire, découvrir qu’elle n’avait pas le pouvoir de rester des heures durant.

Certes, elle revenait rapidement et les temps pour souffler étaient souvent tellement courts. Mais ils existaient ! Et le seul fait d’observer cela a été la 1ère clé de mon trousseau de sauvetage.

Angoisse, manifestations corporelles et Sophrologie

Pour constituer ce dernier tel qu’il est aujourd’hui et être libérée enfin de cette emprise, depuis 12 ans maintenant, la sophrologie a été mon plus grand allié.

Les thérapies m’ont aidée à cheminer sur les causes, les racines, de cette angoisse, sur les mécanismes internes qui leur réservaient un climat favorable et même accueillant. Mais seule la sophrologie m’a donné les clés pour en accompagner les manifestations.

Oui, vous savez la boule dans la gorge, la bouche sèche, les palpitations, les sueurs froides, le ventre noué, la tension intérieure, la tétanie physique et/ou psychique … Tout cela appartient à notre corps, c’est son langage, sa façon à lui de nous alerter sur un dysfonctionnement interne, afin de rétablir l’équilibre.

Et faire l’impasse sur lui prolonge nos souffrances et voue à l’échec, à plus ou moins long terme, les autres formes d’accompagnement. L’inverse étant vrai évidemment.

Tandis que prendre en compte le corps et les manifestations de l’angoisse qui le traversent les allège, les raccourcit, et les éloigne … et ce faisant nous rend plus disponible et réceptif aux autres accompagnements … au point qu’un jour elles ne sont définitivement plus un problème, même plus un sujet. Excepté pour témoigner qu’elles ne sont pas une fatalité 😉

Si tu te reconnais, si tu es prêt(e) à reprendre ta liberté, contacte-moi.

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A bientôt.

Chaleureusement.

Béatrice

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