Vraiment prêt à dire stop ? Voici comment faire

Dans le précédent article, « Trop tôt pour aller mieux », je vous révélais l’effet pervers de vos ressources, les raisons de ce dernier, et comment composer avec lui.

Aujourd’hui, je vous explique les grandes étapes à apprivoiser lorsque la phase de résistance est terminée. Des étapes que je franchis moi-même chaque fois que je m’approche de la ligne rouge, et que je transmets chaque jour en consultation.

 

1- Prendre en compte votre corps

Habitué à endurer différentes formes de souffrance, dans différents domaines de votre vie, vous passez outre les besoins et les signaux d’alarme qu’il exprime depuis longtemps, vous les faites taire, ne les sentez sans doute plus, et ne faites pas le lien entre vos tensions, vos maux et votre état intérieur, votre contexte de vie.

Il est temps de rétablir ce dialogue oublié avec vos sensations corporelles, être à nouveau à l’écoute avec patience, accueillir sans condition, puis apprendre à décoder, à répondre aux besoins ainsi mis en lumière. C’est sur ces bases qu’une complicité va naître, que votre corps va devenir un allié sur lequel vous pourrez compter en toute confiance.

Vos atouts : la respiration consciente, le scan corporel

2- Redonner sa juste place à votre mental

De nature exigeante, perfectionniste, passionnée, vous aimez l’efficacité, l’optimisation, la rigueur, vous êtes réactif, pertinent, identifiez facilement les conséquences et les impacts, anticipez les solutions, vous avez souvent un coup d’avance.

Votre cerveau est donc souvent en ébullition, il est super entraîné et performant. Il vous rassure et vous aide à garder le contrôle … Mais vous avez de plus en plus de mal à le ralentir, à avoir des moments de répit, il s’emballe et finit par prendre le contrôle. Ce n’est plus vous qui décidez de faire appel à lui, vous avez le sentiment de plus en plus fréquent de le subir.

Il est soucieux de vous apporter les réponses dont il dispose à partir de vos expériences antérieures, qui sont par définition limitées à votre vécu. C’est donc une bien lourde responsabilité si elle ne repose que sur ses épaules.

Il est temps de l’apaiser en lui offrant des temps de repos, en rétablissant l’équilibre dans la place qu’il occupe aux côtés de votre corps, et en lui permettant de s’ouvrir à de nouvelles expériences qui viendront enrichir ses connaissances.

Vos atouts : la respiration complète, la détente musculaire, les étirements

3- Entretenir votre équilibre émotionnel

Vous commencez à identifier clairement que les tensions psychiques ou émotionnelles que vous traversez ont un écho dans votre corps : oppression respiratoire, gorge serrée, ventre noué, raideurs dans les épaules, mal de dos, etc.

Si je vous invite à prendre conscience qu’il en est ainsi depuis votre naissance sans que l’on vous ait appris à libérer ces tensions, vous comprendrez aisément qu’elles se sont accumulées au fil des ans, et comment chaque nouvelle difficulté menace d’être la goutte d’eau qui fait déborder le vase (larmes), exploser la cocotte-minute (colère, irritabilité, ras-le-bol), rompre la corde hypertendue (découragement, perte de confiance, peur). 

Il est temps d’apprendre à ne plus capturer les tensions présentes et à libérer celles qui, par le passé, se sont retrouvées malgré elles prisonnières de votre carapace, alors qu’elles ne demandaient qu’un droit de passage. Retrouver souplesse, fluidité, légèreté, quel joyeux programme.

Vos atouts : libération des tensions par le souffle, les soupirs, le mouvement

4- Cultiver votre espace intérieur

En prenant le pouvoir, votre cerveau vous a entraîné dans des contrées peuplées de catastrophes éventuelles, à survivre à des situations extrêmes qui n’ont que très peu de chance de se produire, à gérer des conflits imaginaires.

Vous êtes devenus maître dans l’art de la rumination, à en perdre le sommeil et la concentration.

Il est temps de retrouver le chemin de votre jardin intérieur, celui où il fait bon rêver, sourire, se reposer, partager. Vous serez rassuré d’apprendre que toutes les fleurs que vous avez croisées dans votre vie, les sourires, les rayons de soleil, les câlins, les chants d’oiseaux sont intacts, dans un endroit secret, au creux de vous. La clé est à votre disposition, lorsque vous serez à nouveau prêt à la flânerie.

Vos atouts : la visualisation

Vous êtes prêt … contactez-moi pour commencer 🙂

 

Si cet article vous a plus, inscrivez-vous pour ne rien manquer des articles à venir, et recevoir 3 sophrobulles en cadeau … et soyez généreux, partagez-le !

A bientôt.

Chaleureusement.

Béatrice

Laisser un commentaire

Cet article a 2 commentaires

  1. Béatrice Iseni Sophrologue

    Coucou Nora 🙂

    Merci pour ce partage qui me permet d’aller un peu plus loin et qui profitera ainsi à tous 😉

    Pourquoi ne pas faire l’expérience de suivre ce que ton corps te murmure ?

    Sans faire de ces étirements une habitude que tu décrète, et qui bien que bénéfique aurait toutes les chances de rejoindre la to-do liste de tes contraintes 🙁 , ce pourrait être doux de simplement faire confiance à ton corps.

    Lui laisser te faire signe comme il le fait déjà spontanément, et juste répondre à ce signe (ce besoin que tu perçois) en t’étirant sur le moment, au lieu de faire la sourde oreille et/ou de repousser à “quand j’aurais le temps”.

    J’aime beaucoup cette idée de faire les choses dans la plus grande simplicité et avec légèreté. Changer tout en douceur, une petite chose, qui prend peu de temps, peu de place, mais qui transforme discrètement une prise de conscience en habitude, avec naturel et sans effort, juste parce qu’en étant accessible et agréable, elle devient PLAISIR et gourmandise 🙂

    En plus, cela irait tellement bien à la Femme que tu es ce moment félin !

    Tiens là, je viens juste de m’étirer grâce à toi, MERCI 🙂

    Belle fin de semaine à toi

  2. schmitt

    Merci Béatrice, je m’aperçois de ce besoin qu’a mon corps de s’étirer…j’utilise une balle de yoga pour m’asseoir devant l’ordinateur…je sens que s’étirer, comme le font les chats, devrait faire partie de mes habitudes…bien sûr ce n’est pas le cas :))